|| Chris Sildh

A l’époque, j’étais encore jeune. Elle aussi. J’avais très envie, elle aussi.
Et puis voila, l’histoire aurait du se résumer à ça, à ces conneries qu’on balance sur le dos de la jeunesse. Mais il à fallut que nous, plus que d’autre, on en paye les conséquences. Enfin, ‘on’ n’est pas tellement le sujet approprié, c’est plus ‘elle durant 9mois’ et moi, le reste de la vie. Que voulait vous, il y’a ceux qui assume et ceux qui préfère que les autres assument pour soit. Bien que je trouve sa étonnamment courageux d’avoir assumé pendant neuf mois, surtout le dernier jour, du neuvième mois. Je ne sais pas tellement comment elle à fait pour accepter, et pouvoir sortir cette petite chose, qui en vu de la ou sa sort parait énorme, sans en avoir envie. Et quand j’y pense, c’est peut être pas du courage finalement plus du Sadomasochisme parce que, et pardonné moi le thermes, ce déchirer le vagin, pour RIEN, c’est vraiment aimer souffrir. A côté, l’avortement c’est rien du tout comme souffrance, c’est se planter une aiguille dans l’doigt sans le faire exprès !
En parlant d’aiguille, c’est peut être sa la véritable raison. Peut-être trouvait elle que c’était du gâchis d’avorter d’une gamine qui pourrait faire de si belle chose !
Mais la, je m’étale un peut je crois. Je n’étais pas sensé parlé de la vie de ma fiancée d’une nuit.

J’ai trouvée Chris, non pas devant le palier de ma porte bien que cela sonne bien, et je n’ai put offrir le café à aucune cigogne m’apportant la bonne nouvelle. Bien que comme ça, je lui aurais plus fermait la porte au nez qu’autre chose, pauvre bête…
Enfin, non, c’est la maternité qui m’as appelé, il c ‘est avérait que la mère avait accouchée pour ensuite partir tranquillement de l’hôpital mais en laissant tout de même un numéro ou joindre le père, moi en l’occurrence, à qui évidement, on n’avait pas prit la peine d’apporter la nouvel un peut plus tôt. Sa n’était pas que j’étais devant le faite accomplie, mais l’infirmière à l’autre bout du file m’a gaiement expliqué qu’il ne restait plus que moi, puise que la mère avait donné des informations peut fiable à son sujet, en signant les papiers.
Dans ces moments la, si on à un minimum de cœur, on se déplace au moins pour voir si sa vaut le coup. Dans la voiture, j’avais fait mon choix, sa marcherais comme avec les femmes (puise qu’on m’avait prévenu que c’était une fille), si elle était belle, je la prendrais, sinon, elle trouverait quelqu’un d’autre avec qui finir la soirée. Quand j’y repense maintenant c’est immonde de penser sa, mais je vous assure que sur le coup, et pas du tout préparait, on pense pas mal de trucs qu’on peut regretter par la suite.

En arrivant à l’hôpital je me suis présentait et puis tout c’est passé assez vite, mais j’ai put apercevoir le nouveau née, et j’ai craqué, elle à eut de la chance sur ce coups la, heureusement que je n’étais pas assez cuit se soir la pour choisir le plus beau des thons du bar ! Moi aussi j’ai eu de la chance, je ne suis pas convaincue que sans elle j’aurais fait quoi que se soit d’intéressant de ma vie. J’ai passait des tests de paternité, bien que sa n’avait plus d’importance, j’avais décidé en la voyant qu’elle serrait ma fille. J’étais bien son père et je m’en réjouissais alors que je la connaissais à peine. Une fois dans mes bras, c’était encore pire, comme si finalement tout c’était passait comme prévu. J’étais papa, prêt ou pas, je l’assumais. Et puis moi, je m’étais pas déchirait le vagin en la mettant au monde et de ce point de vu la, tout me paraissait beau et blanc. Enfin, je ne pensais pas encore aux années qui allaient me poursuivre.
Sur son petit poigné que j’avais peur de brisé, il y avait se bracelet immonde avec écrit ‘Chris’, sur le coup, j’ai douté, avec tout ces gamins dans ces petites boites en train de dormir, j’étais plus très sur d’avoir pris le bon ! On m’avait pourtant dit que c’était une fille, et puis comme ça tout, ridé et tout rose, on ne fait pas très bien la différence. Et puis, je ne me serrais pas permis de mettre mon nez un peut plus bas, c’était une femme (à la base). Sa ne me regardait pas. J’ai demandé à l’infirmière, elle m’a dit que j’avais le bon bébé en mains, et m’a regardai du genre ‘celui la, il est fait pour être père’, mais elle me faisait bien marrer, je lui aurait filé une capotte de mec en lui disant de trouver un moyen d'le mettre quoi qu'il arrive qu'elle aurait pas su s'y prendre avec pus d'adresse que moi et ce bébé !
Enfin, c’est donc la que j’ai apprit que ma petite fille s’appelait Chris, et que quitte à abandonner son gosse, la mère aurait aussi put s’abstenir de lui refiler un nom pareille. À la dernière nouvelle, c’était celui d’un mec !
Mais visiblement, porter un gamin dans l’bide pendant neuf mois, sa donne de belles intuitions.

Bon, je m’étal un peut, peut-être devrait-je parler du principale. Chris avait un don, magique. Au début, on était loin de s’ne douter l’un comme l’autre, même si j’avais été au courant des particularités de sa mère, je ne pensais pas que c’était le genre de trucs héréditaire. Bref, chaque matin, elle se réveillait avec des aiguilles dans l’cul. Pas top comme réveil. Au début, elle m’a accusé, bin oui, comment voulait vous que sa se passe autrement, on à toujours était que tous les eux, et ce n’est surement pas elle qui avait eu l’idée la veille au soir de se foutre des aiguille sous les draps. Ensuite, on à touts les deux pensaient à du somnambulisme, mais en même temps, l’un comme l’autre on avait jamais vraiment pris la peine de tricoter, alors ou elle pouvait bien trouvait toute ces aiguilles ?
J’ai surveillait sa quelque temps, mais ces nuits eurent toujours était très paisible.
Et puis il y avait ce petit point noir sur son ventre, à gauche. Moi je pensais à grains de beauté, mais plis les années passaient, et puis se prenait de l’ampleur, et une forme bizarre pas le genre de grains de beauté rond. Elle non plus ne savait pas trop, alors on est allés voir un médecin et il c’est avérais que c’était un tatouage. Sur le coup, je lui hurlais dessus, comme quoi elle n’avait pas l’âge et tout le tralala. Mais elle jura qu’elle n’avait jamais mis les pieds chez un tatoueur. Sur se coup la j’étais restait septique.

Et puis, il y a eu se jour, adolescente, à peine, au collège, ou tout le monde passe son temps à se chamailler. Chris n’a jamais pris la peine d’arrondir les angles, elle à toujours fait comme se devait l’être. Une fille, une petite maline sûrement (et comme en plus Chris n’as jamais vraiment supportait les files...) crut bon de se moquer du prénom de mon enfant. Elle n’est pas du genre susceptible, mais son prénom, elle l’aime, allait savoir pourquoi, et du coup elle ne supporte pas quand on s’en moque, alors elle c’est un peut mise en colère. Elle m’a racontée qu’elle avait tirée la petite blonde en directions des toilettes pour dame, dans l’idée de lui fracasser la tête contre la cuvette, mais que sa ne c’était pas exactement passé comme ça ensuite. Elle c’était sentit toute pivotante, et sans savoir si c’était de son corps ou d’ailleurs que venaient la bande d’aiguilles, mais une chose est sur, elles se sont toutes jetaient sur la gosse. Ensuite, elle à préférais m’épargner les détaille, avouant simplement fièrement qu’elle lui avait éclaté la tronche. Et je peux en témoigner, ce n’était pas jolie jolie. Du beau travaille.

Après sa j’ai reçu un courir surprise. Sa mère, et oui, comme quoi il ne faut jamais perdre espoir ! Personnellement j’espérais une pension, quelque chose du genre, mais non, c’était pour la gosse, soit disant que sûrement aujourd’hui elle avait hérité d’un don particulier et que pour son bien et celui des gens qui l’entouraient, il faudrait qu’elle aille à Kaedel.
La petite Chris à trouvait sa fascinant et l’ayant toujours laissé faire ces choix dans la vie, je n’ai pas put faire autrement que d’accepter, après tout sa ne me coutait rien, et sa pourrait peut être m’épargner la vie le jour ou elle aurait envie de ma tuer par colère !
M’enfin, elle aurait put fermer sa gueule l’autre maman de rien du tout, encore une fois. Entre Chris et Kaedel, franchement ce n’était pas brillant tout ça. Pourquoi se permettait-elle de prendre de telles décisions pour la vie d’une enfant qu’elle n’avait que mis au monde ?

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