Kaedel
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 [x]~Scarlett Crow:.

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Scarlett Crow
Corbeau d’Alizarine
Scarlett Crow


Nombre de messages : 6
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Pouvoir : Ravens Appeal.
Date d'inscription : 26/05/2008

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MessageSujet: [x]~Scarlett Crow:.   [x]~Scarlett Crow:. Default12Sam 31 Mai - 2:41

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~IDENTITY:.

    [x] Nom et prénom : Scarlett Crow.

    [x] Surnom : Scar.

    [x] Âge : 17 printemps. Dire que ça fait presque 20 minutes que je cherche à dire ça plus poétiquement...

    [x] Année d'étude à Kaedel : Sixième année.

    [x] Pouvoir : Invocation d'un essaim de corbeaux. La classe non ?

    [x] Maison : Lyssna.


~PSYCHOLOGY:.

    [x] Je suis un garçon des plus... paradoxal. Oui, c’est le mot. Rien n’est vraiment gagné avec moi, jamais on ne pourra prédire mes réactions, mon état d’esprit, ma façon de pensée, toutes ces choses-là. Je suis lunatique, excentrique et si une chose est bien prévisible, chez moi, c’est mon imprévisibilité. D’une minute à l’autre je peux passer d’un moral enjoué à une furie courroucée ou une mine triste. D’autre part, je révèle également un certain ‘je-m’en-foutisme’ poussé à l’extrême et centré sur mon propre plaisir et sur mes propres envies. Je fais les choses si je le veux et si ça me plait de les faire. En parallèle à ça je suis également assez solitaire, ou plutôt je n’ai jamais été très sociable… sauf avec les corbeaux mais c’est une autre histoire. On m’a aussi reproché d’être d’un narcissisme rarement égalé. Peut-être suis-je tout simplement fier de moi alors que je ne fais rien pour le mériter. Oui, peut-être.
    Pour conclure je dirais que je suis très complexe, tant par le fait qu’il m’arrive de réagir bizarrement face à diverses situations que par celui qui fait de moi un personnage rempli de charisme, caché dans une bulle où je vis seul ou plutôt ne compte que sur moi, ne fais confiance qu’à moi, n’aime que moi…
    Ensuite, bien sûr, il existe bien d'autres petites facettes de ma personnalité. Par exemple je suis quelqu'un d'aussi perfectionniste que passionné. Je fais les choses biens, si pas parfaitement, et surtout pas à moitié. Quand je me lance, c'est pour un travail acharné et plus que réussi au final. Et malgré cette passion dans ce que je fais, je vis au jour le jour, en ne réfléchissant justement pas à ce qui me tombera dessus, aux épreuves que je devrais surmonter. Ma vie se résume à ça. Une enfilade de jours que je suis en faisant ce que bon me semble…


~PHYSICAL APPAREANCE:.

    [x] Mademoiselle ? Monsieur ? Ouais... Avec moi on ne sait jamais. Parfait androgyne, je tiens à cette image qu’on se fait de moi. Perdu entre ma virilité et une certaine féminité, je ne cherche pas à changer de quelque manière que ce soit. Je suis comme je suis, autant m’en contenter… et pour être franc, je m’en contente justement parfaitement. La partie de mon corps que je préfère est mon visage, et plus particulièrement mes cheveux, dont je suis on ne peut plus fier. D’un rouge corail, écarlate naturel - hommage à mon prénom portant souvent à confusion quant à mon sexe, ou est-ce l’inverse ? Je ne sais pas trop. - ils sont un élément significatif de ma beauté, finement ciselés, terminés en pointe par un dégradé jaune-orangé. Oui, vraiment, je n’ai pas à m’en plaindre.
    Mon visage, lui, garde ce ton assez doux, idée que l’on se fait des femmes. Cependant, il s’est quand même dessiné, au fil du temps, des traits plus durs, moins aigus, masculins. C’est pas plus mal dans un sens. Pas plus mal car s’ils étaient restés si fins, il n’y aurait plus eu de doute : j’aurais été une fille, purement et simplement. En effet, si ce n’est l’aspect général de mon visage, le reste, mon nez, ma bouche, eux, ont conservé cet air d’enfant androgyne. Mes yeux, petits rubis aux coeurs d’encre de Chine sont du même ordre, loin d’être digne d’un regard d’homme dur et froid. Ma peau, quant à elle, est d’une pâleur lunaire rehaussant toute l’éclat original de la couleur des mes yeux et des mes cheveux.


~OTHER:.

    [x] Code ? Bvuiii c'est çaaa. ♥

    [x] Grade ? Corbeau d’Alizarine.

    [x] Comment avez vous connu le forum ? Ancien membre. :3
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Scarlett Crow
Corbeau d’Alizarine
Scarlett Crow


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MessageSujet: Re: [x]~Scarlett Crow:.   [x]~Scarlett Crow:. Default12Sam 31 Mai - 3:13

~STORY:.

    [« On est au moins d’novembre. Aujourd’hui mes yeux contemplent le plus bel hiver qu’ils n’ont jamais vu.]
    [C’est le premier à vrai dire… »]


    Quand mes parents m’ont pris dans leurs bras pour la toute première fois, ils ont de suite su que je n’étais pas pareil. J’étais différent des autres enfants, ils le sentaient. Peut-être est-ce le majestueux oiseau couleur de jais qui trônait devant la vitre, perché sur le rebord de la fenêtre, qui leur a mis la puce à l’oreille. Ou les centaines d’autres, criards rauques aux si magnifiques plumes obscures, qui voletaient au dessus de l’hôpital. Qui sait ? Cependant je suppose que ça a dû leur plaire. Que dis-je ? Je ne suppose plus, j’en suis maintenant bel et bien certain. Après tout, en matière de bizarrerie, ils battent des records, mes parents, les Crow… cette famille qui inspire un drôle de sentiment tant par la signification de son nom que par ses antécédents. Bourgeois de Londres. Original, non ? Non. Mais on se contente de la vie qu’on a. J’ai jamais cherché a raisonner autrement. De toute façon ma vie me plait. Normale vous dites ? Peut-être pour certains l’est-elle, ou du moins pour moi en tout cas. Enfin, je croyais, tout comme vous…

    Ces mots, je les ai écris alors que j’étais assis sur un appui de fenêtre dans le manoir de mes parents. Dehors, il neigeait à gros flocons. J’avais presque 7 ans. Je n’avais pas encore vu d’hiver auparavant en Angleterre. C’était beau… presqu’autant que le corbeau qui me fixait, là, depuis une éternité, éclat de ténèbre au milieu de la neige dominant le plus grand des arbres du jardin du Manoir de son sombre plumage. Ce jour-là j’ai pu voir dans ses yeux que j’étais lié à lui.



    [« Tu as déjà goûté au sang ?]
    [-Non, mentit le corbeau, mais tu vas m’y aider. »]


    « Je ne comprends pas tes mots, corbeau… Que veux-tu me dire ? Le sang est-il bon ? Pourrais-je en boire moi aussi ? »
    Assis dans l’herbe, au milieu du jardin, ses serres accrochées à mes doigts qu’elles écorchent et qui commence à saigner un peu, j’incline légèrement la tête pour le regarder dans les yeux, ses yeux, si noirs. Je le devine impassible car en vérité je ne sais pas à quoi ressemble un oiseau impassible. Il a toujours cet air placide que j’essaye de lui faire perdre sans succès.
    « Mon doigt saigne. Goûte. »
    A son tour, il incline la tête, gardant la même mimique imperturbable. Peut-être un jour arriverais-je à déceler un défaut qui me glissera le sentiment qu’il n’est plus si calme. Pour le moment je ne le connais pas assez pour pouvoir le savoir. Ce n’est que quelques années après mes premiers flocons, alors que je l’avais oublié, qu’il m’est réapparut, perché sur le même arbre. J’étais couché dans l’herbe à rêvasser, la tête dans les nuages. Son ombre m’avait fait tressauter alors qu’il passait devant le soleil pour finir par se poser à mes côtés. Effrayé, je n’avais pas eu d’autre réflexe que d’attraper mes genoux entre mes bras, me mettant en boule pour faire visière à mon visage et le contempler. Il était si beau… Depuis ce jour, je le vois souvent dans le jardin. Il y a vraisemblablement toujours été mais il s’y fondait si bien que je ne le remarquais pas. Aujourd’hui je fais très attention pour espérer apercevoir son bec d’ébène étinceler au soleil.
    Il ne me répond pas, ses yeux rivés dans les miens. Je m’y perds, je m’y noie… Et sans que je ne puisse réagir il déploie ses ailes, y donne une impulsion pour décoller, toujours aussi majestueusement. Le temps semble s’être arrêté et je le vois partir. Je n’ai pas eu ma réponse. Je porte mon doigt à ma bouche et en suce doucement le sang avant de l’écarter rapidement, une expression de dégoût sur le visage.

    J'étais à peine âgé de 10 ans. Raven, l'oiseau en question, venait me parler de plus en plus souvent et de choses que je ne comprenais pas la plupart du temps. C’est un peu plus tard que j’ai appris qu’il était mon enseigneur ou plutôt ‘En-seigneur’ des cieux, comme il m’a dit. J’ai alors compris bien des choses à une de ces vitesses... Vous savez, Raven a plus de 100 ans. Il a également été le professeur de mon père, Vermeil, célèbre animorphe de Corbeau…



    [« C’est maintenant, Raven. N’est-ce pas ?]
    [Je le sais, c’est maintenant... »]


    Debout au milieu du jardin, je me sens raide. Mes muscles engourdis, je me sens faible et pourtant si fort à la fois. Il fait nuit. Nuit noire. Seule la lune, pleine, reflète ses quelques rayons argentés sur l’épais manteau de neige qui couvre depuis peu l’herbe verte du Manoir Crow. Je viens d’me réveiller, j’ai entendu du bruit à l’extérieur. Ca crisse sous mes pas. J’ai froid. Un frôlement d’air sur ma joue. Raven... Je savais qu’il était là depuis le début. Le bougre n’est plus assez discret pour moi, il m’a bien formé. Le vacarme silencieux reprend, des chuchotements, des pieds qui traînent, un cliquetis net. Je me fixe. Ils sont deux, grands, vêtus tout de noir. Ils se dressent devant moi de toute leur hauteur, trois, peut-être quatre têtes de plus que moi. Je ne perds pas la face, continue à les regarder. Qu’est-c’qui me prend ? En temps normal j’aurais fuit, apeuré. Non… Raven me pousse à rester. Je l’entends dans ma tête. Sa voix rauque et ses paroles résonnent dans mon crâne.
    « C’est notre heure, petit. Tu ne connais pas ces hommes mais eux connaissent ta famille… Ne les laisse pas vous toucher. »
    Sa voix tremble un peu. Carapace percée, il est perturbé, peut-être sur ses gardes, peut-être effrayé, mais ça ne me rassure pas le moins du monde. Et aussitôt que l’écho s’estompe dans ma tête, l’un des deux assaillants sort un pistolet de sa poche. Il étincelle sous la lune comme le bec de celui qui m’a tout appris…
    Je ferme les yeux, serre les poings. Ca va bientôt arriver. Ca ne va pas tarder. Mais je ne peux pas bouger, je ne veux pas bouger.
    L’adrénaline monte. Tout semble se passer au ralenti. Son doigt qui presse la gâchette, la balle qui fuse tout droit sur moi. In extremis, je baisse la tête sur le côté pour l’éviter. Ma joue est éraflée. Derrière moi, Raven pousse un croassement atroce. Ils en veulent à mes parents. Je ne les laisserais pas faire…
    Mon sang bouillonne dans mes veines, le niveau d’adrénaline atteint son apogée et semble imploser en moi, je tombe à genoux. Un cri de surprise mêlé de douleur dans ma gorge, je ne peux le retenir. Je lève les yeux vers le ciel. De gros nuages noirs couvrent peu à peu la lune, nous plongeant dans une obscurité malsaine. Sur mes mains maintenant. Elles se teintent lentement d’une drôle de couleur sang très foncée. Mes pupilles grossissent, se dilatent, se noircissent, jusqu’à ne faire de mes yeux plus que deux orbes noires. Des yeux de corbeaux, comme ceux de Raven, comme… comme ceux de mon père. Les hommes me fixent, interloqués. Moi, je me redresse, me relève, ne les perds pas des yeux, ne les vois plus qu’en gris, en rouge foncé, plus qu’en noir pour finalement ne plus voir que des ombres dans la nuit. Et je pousse un long croassement, inconscient, pareil à celui de mon enseigneur. Je les aperçois alors. Deux, trois, quatre,… Il en vient des dizaines, des centaines, des milliers. Ils déferlent de partout, pleuvent, s’abattent en vrille sur mes agresseurs cagoulés. Dans une danse effrénée, leurs serres et leurs becs tourbillonnent. Ca brille sous la lune de minuit, ça brille de partout. Je ne suis plus maître de mes gestes. Je contemple, émerveillé, mon œuvre, ce tableau, paysage d’hiver peuplé de cent et un corbeaux. Raven se bat à leurs côtés, plus incisif que jamais. Au fur et à mesure, les couleurs me reviennent peu à peu. Mes yeux reprennent leur forme initiale. Je tombe à genoux une seconde fois dans la neige. Bientôt, la tempête d’oiseaux perd de son intensité. Les bêtes quittent le jardin au fur et à mesure, comme le vent tourbillonne autour de l’œil du cyclone avant de se dissiper. C’est magique et tragique à la fois. L’œil du cyclone… Les corps des deux hommes… Ils sont inanimés, couchés par terre, couverts de sang. Raven, sur mon épaule que teintent ses serres de rouge, se lave soigneusement, se délectant de chaque goutte du précieux liquide de vie.
    Toujours agenouillé par terre, poussé par je n’sais quelle force, je tourne doucement la tête vers la grande porte d’entrée de bois du Manoir. Là, les bras croisés, adossé à un des piliers, mon père, Vermeil, un sourire fier sur le visage, pose ses deux billes couleur charbon sur moi. Une larme coule sur ma joue, suit le tracée de ma pommette puis glisse et tombe avant d’éclater dans la neige, se mêlant au sang abandonné par mes soldats d’ébène.

    12 ans. Âge de découverte. Cette nuit j’ai réellement compris pourquoi ‘Crow’. C’est pas juste un joli nom, un emblème ou quoi ou qu’est-ce. Non… Nous sommes instinctivement liés à ces animaux. Mes aïeuls le furent, mes descendants le seront.
    Cependant une autre chose me bouleverse encore aujourd'hui. J’ai du mal à accepter le fait d’avoir tué ces hommes… C'était malheureusement pour le bien de ma famille et pour le mien également mais ça me consume de l'intérieur. Comme une haine refoulée, une rage impie qui veut sortir à tout prix. J'ai peur. Peur de moi parfois. J'espère que ça me passera…


    [« Les hivers de Kaedel ne valent pas ceux de Londres.]
    [ -A qui le dis-tu. -Raven !? … Raven… »]


    Ca fait désormais 5 ans que je vais à Kaedel. Mes parents m’y ont inscrit en m’expliquant que maintenant que je connaissais mon pouvoir je devais apprendre à le contrôler, le canaliser, de manière à ce que je sois digne des Crow, tout comme eux l’avaient fait ici même dans leur jeunesse. Je compte bien marcher sur les traces de mon père qui est devenu pour moi comme un modèle, peut-être le seul que je me sois jamais dressé dans ma vie. J'ai réussis avec brio mes premières années et j'vais pas m'arrêter là. J'en suis à ma sixième année, l'ultime ligne droite…
    Je n’ai par contre plus vu Raven depuis que j’ai quitté Londres. Pourtant je peux sentir sa présence, je suis persuadé qu’il est là, qu’il m’a suivi. J’espère toujours autant voir scintiller son bec sous les rayons du soleil de France, à travers les branches des arbres…
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Eleanore Vänster
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MessageSujet: Re: [x]~Scarlett Crow:.   [x]~Scarlett Crow:. Default12Sam 31 Mai - 10:41

Booooouh ♪
Te voilà validé, petit corbeau malicieux ♫
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